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- La légende Mapuche de
 la fleur de Copihues -



La légende mapuche des copihues .

La fleur de Copihues
- La fleur de copihues -
Nom latin :
( Lapageria rosea )

 

  Le copihue, fleur caractéristique des terres du sud du Chili est souvent
  utilisé dans diverses légendes mapuche (indiens du sud du Chili). Une de
  ces légendes raconte que des guerriers survivant des diverses batailles,
  montèrent dans les arbres pour voir le résultat de la bataille. En voyant
  leurs camarades morts, ces survivants pleuraient et leurs larmes se
  transformèrent en fleur de sang. Ainsi les copihues permettent de se
  souvenir des esprits des soldats morts.

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 Le  Copihue, est la fleur nationale du Chili

Copihues rouges et blancs
-  fleurs de copihues rouges et blancs -
 

  Tu joues tous les jours avec la lumière de l'univers.
  Subtile visiteuse, tu viens sur la fleur et dans l'eau .
  Tu es plus que cette blanche et petite tête que je presse
  Comme une grappe entre mes mains chaque jour.
 
  Tu ne ressembles à personne depuis que je t'aime.
  Laisse-moi t'étendre parmi les guirlandes jaunes.
  Qui inscrit ton nom avec des lettres de fumée parmi les étoiles du sud ?
  Ah laisse-moi me souvenir comment tu étais alors, quand tu n'existais
  pas encore.
 
  Soudain le vent hurle et cogne à ma fenêtre close .
  Le ciel est un filet chargé de sombres poissons.
  Ici viennent frapper tous les vents, tous.
  La pluie se dévêt.
 
  Les oiseaux passent en fuite.
  Le vent. Le vent.
  Je ne peux lutter que contre la force des hommes.
  La tempête entourbillonne d'obscures feuilles
  et libère toutes les barques qu'hier soir on amarra au ciel.
 
  Toi tu es ici. Ah toi tu ne fuis pas.
  Toi tu me répondras jusqu'au dernier cri.
  Blottis-toi à mon côté comme si tu avais peur.
  Pourtant une ombre étrange a parfois traversé tes yeux.
 
  Maintenant, maintenant aussi, petite, tu m'apportes du chèvrefeuille,
  et jusqu'à tes seins en sont parfumés.
  Pendant que le vent triste galope en tuant des papillons
  moi je t'aime, et ma joie mord ta bouche de prune.
  
  Ce qu'il t'en aura coûté de t'habituer à moi,
  à mon âme esseulée et sauvage, à mon nom que tous chassent.
  Tant de fois nous avons vu s'embraser l'étoile du Berger en nous baisant
  les yeux
  et sur nos têtes se détordre les crépuscules en éventails tournants.
  Mes paroles ont plu sur toi en te caressant.
  Depuis longtemps j'ai aimé ton corps de nacre ensoleillée.
 
  Je te crois même reine de l'univers.
  Je t'apporterai des fleurs joyeuses des montagnes, des copihues,
  des noisettes foncées, et des paniers sylvestres de baisers.
 
  Je veux faire avec toi
  ce que le printemps fait avec les cerisiers.

 
  - Pablo Neruda -  (Poète Chilien )

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